Musicien Berkeley Wright
Présentation
Berkeley
plays Berkeley - Perpignan,
vendredi 22 février.
Le
Mediator
organise les soirées « talents d’ici » dont Berkeley
Wright
est le parrain.
Ce
nom ne vous dit peut être rien, mais il appartient à l’histoire
du rock. Berkeley, c’est plus de 35 ans d’expériences et de vie
ici dans les P-O (ils nous en parlera durant le set) au cours
desquelles il a accompagné les plus grands (si les noms de Yes,
Genesis vous disent quelques choses). Et ce soir, Berkeley
profite de la manifestation pour nous présenter son 6ème
album en live au couleurs acid-jazz, swing, rock seventies.
Vous
qui me connaissez vous vous demandez comment je suis arrivé à me
déplacer pour un style qui n’est certes pas mon préféré. Et
bien mon frère (Bee
the Ugly singer,
Fritt pour les intimes) et moi, connaissons un peu Berkeley qui nous
a demandé de couvrir la soirée. Fritt à la caméra, moi la
critique. Pour tout vous dire, on est passé juste après FR3. La
responsable de la communication du lieu viendra nous demander si nous
pourrons lui fournir des images de la soirée.
18h30.
C’est
une grande première pour Fritt qui découvre le Mediator donc à
18h30 pour la pré-installation du matos vidéo, réglages divers,
saluer et s’arranger avec l’équipe technique, récupérer les
backstage pass, et prendre l’apéro dans les loges avec les
musiciens.
Ambiance
détendue, franchement rigolarde surtout lorsque nous évoquons
certaines péripéties de nos différents sets, n’est ce pas
Monsieur Elias (guitariste des Bottles à ses heures perdus).
Berkeley
est un personnage sympathique et attachant, plein de cet humour
british (bien qu’il me déclare être un catalan pure souche né à
Oxford ayant passé une grande partie de sa vie à Tossa de mar). Et
c’est un réel plaisir de l’entendre vous raconter l’histoire
de « the point » un concept album sur la différence
écrit par Harry Nilsson, compagnon de beuverie de John Lennon lors
de son exil américain.
21h.
Le
public est présent et bien là, et comme depuis le début de l’année
devant chaque lieu public, le lot des punis de la clope fait sa
dernière avant d’entrer (ils ont du bol il fait vraiment doux en
ce moment. Un petit 17° à cette heure ci c’est bien non ?),
la plus grande partie étant déjà dans la salle du bar du Mediator
.
Pour Fritt et moi il est grand temps de tout préparer .Je
me rends donc dans les loges pour retrouver les zicos.
Ambiance
sérieuse, ça rigole un peu moins que tout à l’heure, juste un
peu sur les fringues des uns et des autres. On demande aux
techniciens d’allumer les amplis, de vérifier les derniers
réglages, Berkeley parti se faire flipper (il va voir de derrière
la scène s’il y a du monde) revient avec le stress compte tenu que
la salle est quasiment comble, envoyant ainsi une dose de tension
supplémentaire.
5
mins avant le début du show. Motivation, concentration, chacun se
remémore sa partition. Il est temps pour moi et le photographe qui
m’accompagne, de les laisser, et retrouver mon cameraman de frère.
22h15.
Au
même moment le Berkeley Wright band fait son entrée sur scène sous
une ovation de la foule.
Ils sont neuf sur scène. Outre Berkeley
(guitare chant), il y a Philippe
Dourou
(batterie), Clément
Pernet
le petit nouveau venu (percussions), Philippe
Mselati
(claviers,choeurs),Christophe
Capelier
(claviers, guitare, basse,choeurs), Jean
Paul Daydé
(basse), Philippe
Elias
(guitare, chœurs) et les deux choristes, Sandrine
Grebol
et Maggie
Wright.
C’est
parti pour 1h30 de spectacle. Tout le dernier album « french
wine »
sera joué. Quelques uns des morceaux ont été écrit il y a trente
ans, lorsque Berkeley jouait dans Tranquility,
mais n’avaient jamais vu le jour. Ca sonne rock seventies. Les noms
qui me viennent à l’esprit sont Chris Rea, Santana (j’ai entendu
black magic woman dans « rentrer à la maison »), du
C,S,N,Y pour les parties vocales par moment. Le son est vraiment très
bon, les structures en place. C’est carré et très professionnel.
La grande majorité des personnes dans la salle est conquise
apparemment, il n’y a pas de slammers, mais ça danse et gesticule
dans la fosse. « Oregami », souvenir d’une
japonaise qui lui a plié le cœur, vient clore le set, alors que les
musiciens quittent un à un la scène une fois que Berkeley les a
présentés.
Nous
aurons droit à un rappel de deux chansons dont la très Beatlesienne
« First Day of spring » , joué en semi acoustique, sans
percu ni claviers mais avec deux basses.
Avant de nous laisser
définitivement Berkeley lance à la foule : » vous n’êtes
pas un public, vous êtes des amis ! » ce qui est très
certainement vrai.
Minuit.
Bee et moi plions le matos. Direction la voiture et « back
home again* ».
(*
ancienne chanson de Berkeley avec le groupe ' Dandy ')