PLACE DE LA BASTILLE
Présentation
Une bastille, fortification placée sur les remparts de Paris, est construite de 1370 à 1383 sous Charles V. Transformée en prison par Richelieu, la Bastille est prise d'assaut le 14 juillet 1789 par la population de Saint Antoine, ce qui est considéré habituellement comme le premier acte de la Révolution française.
De cet épisode majeur de l'histoire de France date le caractère symbolique de cette place, lieu de nombreuses manifestations.
Le 14 juillet 1790, une tente est plantée au milieu des ruines avec un écriteau « ici on danse », il s'agit du premier bal du 14 juillet qui demeurera une tradition jusqu'à nos jours. Cette tente est représentée sur une peinture à la gouache sur carton, pièce du musée Carnavalet, de Henri-Joseph Van Blarenberghe, ancien peintre militaire, qui a également peint des images de la prise de la bastille.
Dès le 16 juin 1792, il est décidé que l’emplacement de la Bastille formerait une place dite « de la Liberté » et qu’une colonne y serait élevée. Palloy, l'entrepreneur de travaux qui avait démoli la forteresse, fournit la première pierre, mais la construction en reste là. Une fontaine est néanmoins installée en 1793.
9 au 14 juin 1794, la guillotine fut installée sur la place, dégagée des restes de la forteresse de la Bastille, appelée désormais place Antoine. Les citoyens réclamèrent son déplacement à la place du Trône-Renversé (actuelle place de la Nation).
Napoléon, dans ses projets de réaménagement de Paris, projeta en 1808 d’y construire un monument en forme d’éléphant portant un Howdah (sorte de palanquin en forme de tour), pour en faire le pendant, à l'est de Paris, de l'Arc de Triomphe construit à l'ouest. Il devait mesurer 24 mètres de haut et être fondu avec le bronze des canons pris aux Espagnols. On devait accéder au sommet par un escalier logé dans une patte. L'architecte Jean-Antoine Alavoine commença les travaux en 1833, mais seule une maquette en plâtre grandeur nature due au sculpteur Pierre-Charles Bridan fut élevée. Le roman de Victor Hugo Les Misérables nous en conserve le souvenir, par l’abri qu’il fournit à Gavroche. Ce monument fut abattu en 1846, il n'en reste que la base circulaire de la fontaine.
Louis-Philippe décida en 1833 de construire la Colonne de Juillet, déjà prévue en 1792, mais pour, cette fois, commémorer les Trois Glorieuses. Elle fut inaugurée en 1840.
De cet épisode majeur de l'histoire de France date le caractère symbolique de cette place, lieu de nombreuses manifestations.
Le 14 juillet 1790, une tente est plantée au milieu des ruines avec un écriteau « ici on danse », il s'agit du premier bal du 14 juillet qui demeurera une tradition jusqu'à nos jours. Cette tente est représentée sur une peinture à la gouache sur carton, pièce du musée Carnavalet, de Henri-Joseph Van Blarenberghe, ancien peintre militaire, qui a également peint des images de la prise de la bastille.
Dès le 16 juin 1792, il est décidé que l’emplacement de la Bastille formerait une place dite « de la Liberté » et qu’une colonne y serait élevée. Palloy, l'entrepreneur de travaux qui avait démoli la forteresse, fournit la première pierre, mais la construction en reste là. Une fontaine est néanmoins installée en 1793.
9 au 14 juin 1794, la guillotine fut installée sur la place, dégagée des restes de la forteresse de la Bastille, appelée désormais place Antoine. Les citoyens réclamèrent son déplacement à la place du Trône-Renversé (actuelle place de la Nation).
Napoléon, dans ses projets de réaménagement de Paris, projeta en 1808 d’y construire un monument en forme d’éléphant portant un Howdah (sorte de palanquin en forme de tour), pour en faire le pendant, à l'est de Paris, de l'Arc de Triomphe construit à l'ouest. Il devait mesurer 24 mètres de haut et être fondu avec le bronze des canons pris aux Espagnols. On devait accéder au sommet par un escalier logé dans une patte. L'architecte Jean-Antoine Alavoine commença les travaux en 1833, mais seule une maquette en plâtre grandeur nature due au sculpteur Pierre-Charles Bridan fut élevée. Le roman de Victor Hugo Les Misérables nous en conserve le souvenir, par l’abri qu’il fournit à Gavroche. Ce monument fut abattu en 1846, il n'en reste que la base circulaire de la fontaine.
Louis-Philippe décida en 1833 de construire la Colonne de Juillet, déjà prévue en 1792, mais pour, cette fois, commémorer les Trois Glorieuses. Elle fut inaugurée en 1840.